Je travaille depuis dix ans sur les systèmes alimentaires durables dans l'UE, tant au Parlement européen que pour une ONG internationale de protection des animaux, dont le principal objectif est de passer d'un système axé sur la production animale industrielle à un système plus durable qui encourage l'alimentation végétale, plus respectueuse de la planète que la production animale. L'un des principaux obstacles à la transformation de notre système alimentaire est la menace perçue par les agriculteurs et les communautés rurales qui dépendent actuellement de l'élevage et craignent de perdre leurs moyens de subsistance. Cependant, le marché florissant de l'alimentation végétale est une opportunité passionnante pour les agriculteurs, et non une menace ; c'est l'occasion de transformer leur production et d’entrer sur ce nouveau marché en plein essor. En fin de compte, les gouvernements devraient soutenir la transition des agriculteurs, en réorientant les fonds qui soutiennent actuellement le secteur de l'élevage animal, nuisible à l’environnement.

Je suis extrêmement enthousiasmée par le projet Refarm’d ! Il résume tous mes principes-clés car il aide les agriculteurs à passer à la production de lait végétal tout en gardant leurs animaux sur leurs terres afin qu'ils vivent leur vie avec la dignité et les soins qu’ils méritent. C’est un projet pour l’avenir de l’agriculture, qui veille à ce que les agriculteurs conservent leurs moyens de subsistance et restent les gardiens de la terre, tout en produisant des alternatives délicieuses et équilibrées au lait animal et en prenant soin de leurs animaux. C’est vraiment un projet gagnant-gagnant-gagnant, ce qui est assez rare, et tous ceux qui se soucient de notre environnement, des agriculteurs et des animaux d’élevage devraient soutenir leurs fermes locales engagées dans le programme Refarm’d !